jeudi 19 mars 2009

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Ce blog a pour objet de faciliter les échanges entre les différents acteurs qui prendront part au projet de rénovation du Château d'eau conçu par Le Corbusier.
L'objectif pour notre association, le Groupe des cinq (loi 1901), est de réussir à mener à son terme ce projet de restauration d'un monument-clé dans l'œuvre bâtie du Corbusier, puisqu'il est la première œuvre que l'architecte réalise en France, mais vous aurez l'occasion de découvrir le projet dans le détail en parcourant les différentes rubriques (colonne de droite).
Enfin, avant de vous laisser aller plus avant dans la découverte de ce projet, nous voudrions souligner l'importance qu'il y a à comprendre l'intérêt général sur lequel repose entièrement notre action. Car le financement du projet doit nécessairement être composé de ressources publiques et privées.

Libellés :

Historique


Un Château d’Eau peu commun


En 1917, monsieur Thévenot, propriétaire du domaine de Chavat à Podensac veut alimenter en eau potable son château et ses dépendances. Il fait appel à son ami suisse monsieur Jeanneret, qui lui envoie son fils Edouard, jeune architecte de 30 ans. Ce château d’eau, de faible capacité, a été construit en 1917 en béton armé, par le bureau d’études S.A.B.A.E.
















Jeanneret a introduit en plus des qualités fonctionnelles, une petite salle de repos vitrée aux quatre coins de l’horizon : la gloriette.

































Après cette unique tentative, Edouard, deux ans plus tard, arrivera à Paris où il lance sa revue « l’esprit nouveau », qu’il signe Le Corbusier. Après guerre, le domaine est morcelé, et le château d’eau abandonné. Devenu propriété du syndicat des eaux de la commune de Podensac, il n’a pas été utilisé depuis.

1917 : construction du château d’eau à Podensac
1931 : le château d’eau est désormais propriété du syndicat des eaux de la commune de Podensac
1940 : le château d’eau est désaffecté, construction du nouveau château d’eau à proximité
1983 : découvert par deux architectes hollandais.
Avril 1986 : rejet d’inscription au répertoire des monuments historiques.
1987 : bail emphytéotique accordé à l’association « le groupe des cinq »
1996 Restauration toiture, terrasse
1998 Restauration de 2 portes/fenêtres de la gloriette (subvention du Conseil Général de la Gironde)
1999 Restauration des 2 autres portes/fenêtres de la gloriette (subvention du Conseil général du 02/02/99)
Novembre 2005 Sont classés parmi les monuments historiques, le parc du château Chavat de Podensac, (Gironde) avec l’ensemble de son décor sculpté et son parcours d’eau, ses serres et le château d’eau Le Corbusier
2006 Restauration de 2 autres portes/fenêtres du château d’eau (subvention Conseil Général)
2007 Suite de la restauration des vitreries et boiseries de la gloriette du château d’eau (subvention Conseil Général)

PRESENTATION

Situation


Le surprenant domaine de Chavat :

La commune de Podensac a acquis ce domaine en 1934. Dans cette immense décoration florale plantée d’arbres centenaires aux essences très variées, les visiteurs peuvent aller à la découverte des sites inattendus. Ils y croiseront, au détour d’une allée, différents vestiges, notamment le temple de l’amour, caractéristiques des civilisations anciennes.

Le Château d'eau et son environnement





Situation
La plus ancienne œuvre de le Corbusier et le parc de Chavat sont situés au cœur du plus vieux vignoble bordelais : les Graves à Podensac.


























Podensac est une petite agglomération de 2000 habitants qui se situe à une trentaine de kilomètres de Bordeaux sur la nationale 113. Si son élégante église comporte notamment une très belle abside polygonale, cette petite localité est souvent connue par ses produits viticoles. D’abord, des vins blancs pouvant bénéficier des appellations : cérons, graves ou même graves supérieurs et une faible quantité de rouges. Mais on peut y découvrir, Place de la halle, de riches mosaïques gallo-romaines du IIème siècle, les restes d’une ancienne léproserie rue des tuilières, les ruines d’un imposant château médiéval et le très beau parc public du château de Chavat .

Le Domaine de Chavat :






Le Parc de Chavat : rêverie en bord de Garonne
Au bout du village de Podensac, entre château d’eau et Garonne, s’étend le délicieux parc de Chavat, qui cache derrière ses hautes haies un extravagant théâtre de nature et de sculptures.
Le domaine doit son nom à la famille Chavat, qui le possédait déjà en 1685. Il ne s’agissait à l’époque que d’une petite exploitation viticole, avec une modeste habitation. En 1914, il est racheté par François Thévenot. Cet entrepreneur de travaux publics, qui a amassé une belle fortune grâce à d’importants chantiers – comme la route du pic du Midi ou plusieurs barrages dans les Pyrénées -, mais aussi durant la guerre en fabriquant des grenades, le transforme en un magnifique domaine. Il y construit un château et un parc agrémenté de fontaines, d’un temple de Vénus, de statues en marbre, de sculptures en pierre, de motifs décoratifs en bronze, de groupes allégoriques signés Ernesto Gazzieri et d’une longue terrasse qui surplombe la Garonne.
Après la guerre, François Thévenot accumule les mauvaises affaires et les ennuis fiscaux. Une condamnation pour dissimulation de bénéfices l’oblige, au début des années 30, à se séparer de ses biens. Le 2 juillet 1934, après déclaration d’utilité publique, la commune lui achète l’ensemble de ses propriétés à Podensac, moyennant la somme de 425 000 francs. La ville revend une partie des biens acquis, en aménage d’autres, rend le parc public et crée, dans le château et les bâtiments annexes, une maison de retraite grâce à un legs de Mme Compans, veuve d’un ancien maire de Podensac. François Thévenot meurt en 1944. La municipalité reconnaissante lui élève un buste, qui se trouve à l’entrée du parc.
Les arbres ont poussé. Ce sont d’énormes magnolias aux fleurs blanches gigantesques, des cèdres bleus au tronc presque rouge, des tilleuls lourds de grappes odorantes, des bambous, des marronniers qui touchent le ciel. Un tout petit bassin se cache près d’une grotte, une source y trouble l’eau, un ruisseau s’en échappe, qui déroule ses méandres tout au long des allées. Ça et là, le promeneur croise des figures de pierre blanche : un discobole, un guerrier romain, quelques lions, de petites porteuses d’offrandes, des lévriers au museau pointu, un Gaulois, une sirène, des femmes assises, un centaure, et même des champignons de pierre, ou encore un groupe allégorique monumental, accroché sur un rocher, qui représente tous les âges de la vie.
Où est la nature ? Où est l’artefact ? Au nord, la Garonne, avec ses crues, ses troncs d’arbres morts et ses baraques de pêcheurs ; au sud, dans la trouée des arbres, deux silhouettes claires : le château d’eau qui abreuve Podensac, et tout petit, à ses côtés, le château d’eau de Le Corbusier.
Texte extrait du CD « Le son d’un château d’eau de Le Corbusier » Didier Arnaudet, 1996.
La commission, appelée à voter, s’est prononcée pour le classement parmi les Monuments historiques en totalité du Parc Chavat à Podensac (Gironde) en mai 2005, avec ses sculptures et son château d’eau, considérant l’intérêt du parc, remarquable exemple de composition mixte, œuvre du paysagiste Bouhana, réalisée en 1917 et proposant plusieurs parcours, dans lesquels s’insert un programme important de statuaire, réalisé par les sculpteurs Gazzieri et Welonski.















La commune de Podensac a acquis ce domaine en 1934. Dans cette immense décoration florale plantée d’arbres centenaires aux essences très variées, les visiteurs peuvent aller à la découverte des sites inattendus. Ils y croiseront, au détour d’une allée, différents vestiges, notamment le temple de l’amour, caractéristiques des civilisations anciennes.

PLAN DE RESTAURATION

Les différents projets

PARTENAIRES

À PROPOS DE L'ASSOCIATION GROUPE DES CINQ :

Le Groupe des Cinq est né, en 1980, de l’association de cinq architectes qui décident de sauver la gare de Biarritz de la destruction. Désormais installé à Bordeaux, le groupe est très actif dans sa région, où il met en avant divers aspects de la création contemporaine par des publications, films vidéo, colloques et expositions.
L’association qui s’est ouverte à des écrivains, vidéastes, plasticiens et autres créateurs, a reçu le soutien de nombreuses institutions publiques et privées. Jusqu’en 1989, de multiples réalisations produites par le Groupe des Cinq et Jean de Giacinto ont été présentées aux Entrepôts Lainé, à Bordeaux : citons Les Traces, vidéo science fiction de l’œuvre de Ricardo Bofill, primée au festival international du film d’architecture (1984), et Design en Aquitaine (1987). En 1990-91, les expositions, essentiellement de design et design urbain, ont lieu au Hangar 5.
Depuis, le Groupe des Cinq a agi à Bordeaux – House of Rumor, performance de Joseph Simas aux Glacières de la banlieue (1993) -, à Paris – Hôtel Jean Bart, avec Jean-François Noble (1994)- et en dehors de nos frontières – vidéo Mario Botta, au Festival international du film d’architecture de Lausanne (FIFAL). Ses champs d’intervention se resserrent dans des domaines de recherche expérimentale (architecture, sonorités, musique) : Dessus dessous le sol (1994), avec Didier Blanchard et le compositeur Jérôme Joy, projet de parking musical présenté à la Maison de l’architecture, à Paris; Composition n° 20, sculpture sonore de Didier Blanchard (avec Georges Bloch), dans le château d’eau de Podensac.
Pour le Groupe des Cinq, l’acquisition pour 99 ans du bail de cet édifice représente à la fois l’opportunité d’un sauvetage architectural (c’est la première œuvre de Le Corbusier construite en France) et la possibilité d’utiliser un lieu où expérimenter des formes d’expression originales.

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